Nous sommes parti·es de 5 grandes questions pour mieux comprendre l’action et les discours portés par ces collectifs en lutte :
1/ Contre qui et quoi se battent ces collectifs ? Ces conflits d’aménagement apparemment locaux semblent cohérents au niveau national au moins au vu des stratégies institutionnelles ou privées auxquelles les habitant·es font face.
2/ Qui sont les acteurs de ces mobilisations ? Comment ces mobilisations parviennent-elles à rassembler des acteurs aussi hétérogènes – riverain·es indigné·es, jeunes militant·es du mouvement climat, paysan·es, etc ?
3/ Pourquoi ces habitant·es se mobilisent-ils/elles ? Quelles sont les motivations de leur engagement qui reviennent, et lesquelles mettent ils/elles en avant ?
4/ Comment luttent ces collectifs ? Quelles méthodes sont privilégiées, quel type d’action ? Ces collectifs sont-ils plutôt légalistes, politiques, zadistes ?
5/ Les collectifs en lutte constituent-ils un “mouvement social qui s’ignore”, une entité cohérente ? Se coordonnent-ils, mobilisent-ils un récit et des actions communes ?