A St Jean du Gard des terres agricoles sont menacées par la construction d’un centre d’entraînement de la Légion. Le Sud des Cévennes dispose de peu de surfaces agricoles, il est  impératif que celles-ci conservent leur vocation. Pour soutenir le collectif en lutte, rejoignez les, signez et partagez leur pétition. 

Explications du collectif :

L’acquisition pour la légion d’une ferme sur la commune de Saint Jean du Gard (30) interroge certains habitants des environs. Alors que le projet était initialement présenté comme visant la mise en place d’un centre de repos, il s’est avéré qu’il était en fait prévu, dès le début du projet, que l’acquisition serve à la mise en œuvre d’un camp d’entraînement, difficilement compatible avec la poursuite d’une activité agricole sur les lieux.

En effet, dès le 11 Novembre 2021, il était écrit noir sur blanc que l’achat visait l’installation d’un camp d’entraînement militaire. Si le projet a été présenté comme une « maison de repos » à la population, il apparaît maintenant clairement que le projet n’a jamais été celui-ci mais l’acquisition d’un lieu pour l’entraînement militaire. Suite à l’expression de la Légion dans les médias, et à la publication de la décision d’acquisition par le ministère des armées du 11 Novembre 2021, publiée sur le site du ministère des finances du Gard, il n’y a plus de doute possible sur le projet réel de la Légion avec ce lieu : l’objectif est « l’augmentation de l’espace de manœuvre et d’entraînement du 2 ième REI »…

Dans ce dossier, le rôle de la Safer nous semble problématique, étant donné que la vocation agricole du lieu est clairement remise en cause : même si une location – a priori précaire – devrait dans un premier temps rester possible pour un agriculteur, tout indique pour l’instant que cela sera sans garantie que les terres agricoles conservent leur usage sur le long terme.

Nous voudrions que les bâtiments et terres agricoles puissent être utilisés pour une activité utile pour le territoire. Le Sud des Cévennes dispose de peu de surfaces agricoles, il est pour nous impératif que celles-ci conservent leur vocation.

C’est pourquoi nous nous opposons à ce projet, et demandons l’annulation de la vente, le rachat de la ferme de Bannière par la Safer, et l’installation sur place d’un projet agricole.