Extrait du Communiqué de Presse du collectif de réflexion citoyenne sur le photovoltaïque du Causse-Comtal. Lire le communiqué en entier ici.

C’est acté : le 14 mars AKUO et son PDG Eric Scotto ont retiré leur permis de construire sur la pointe des pieds : bien leur en a prit, lourds sont les dolmens. AKUO et Scotto n’ont qu’un choix rationnel à faire, annoncer qu’ils quittent pour de bon le Causse-Comtal.

Il s’agit d’une victoire pour les 49 organisations départementales, régionales et nationales qui s’opposent au projet industriel d’Eric Scotto sur le Causse Comtal.
Une victoire pour les 21 300 personnes qui ont signé en quelques jours une pétition.
Une victoire pour les élu.es locaux et nationaux, les instances départementales et régionales.

Dorénavant que les restrictions sanitaires sont levées, nous ferons d’autant mieux résonner le nom de cet industriel sur tout le territoire métropolitain- s’il s’avise de revenir.
AKUO et Scotto évoqueront alors dans les esprits une entreprise qui durant des années a fait fi d’un paysage exceptionnel pour imposer sa centrale industrielle de 75 hectares.
AKUO et Scotto resteront irrémédiablement mêlés à l’atteinte grave au Touroulis, oiseau très protégé, emblématique du Causse-Comtal. Un oiseau en régression, un symbole au point qu’un film lui soit récemment consacré1 , tourné sur les communes où tentent encore de s’implanter d’autres projets industriels, ceux de Voltalia et de Jpee.

Si AKUO et Scotto n’abandonnent pas définitivement, leurs noms rimeront irrémédiablement avec la mise en péril d’un patrimoine millénaire rare, celui des dolmens et des cazelles.